Cloud public, cloud privé comment faire la différence ?
Le cloud privé, le cloud hybride, le cloud public, cela sonne bien mais que recouvrent ses mots?
Aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain, tout est réel mais virtuel à moins que le virtuel ne soit plus réel que le réel lui-même… mais qui maîtrise le système?
D’abord, 3 définitions pour bien comprendre :
- Cloud public : on met à votre disposition des possibilités de stockage, des possibilités d’échanger des données sans que vous sachiez où celles-ci sont stockées sans vous soucier de l’infrastructure mise en place pour vos activités. Les accès sont protégés par mot de passe. On paye au service utilisé.
- Cloud privé : vous externalisez vos données en mutualisant les infrastructures avec d’autres acteurs mais en ayant des serveurs dédiés virtualisés dans des datas-centers gérés par votre partenaire. Vous disposez de liens privilégiés et dédiés, vous pouvez collaborer aisément avec plusieurs sites. L’évolutivité du système est aisée, la fiabilité optimale. On paye pour un ensemble de service par mensualité, de manière régulière.
- Cloud hybride : Vous confiez à un cloud builder la construction de votre infrastructure virtuelle et externalisée stockée sur des serveurs distants dans des data-centers, vous en prévoyez la redondance mais vous en conservez une partie localement pour certains éléments liés à la spécificité de votre métier. On paye pour un ensemble de service par mensualité, de manière régulière.
Depuis quelques décennies, les entreprises sauvegardaient leurs données en interne sur des serveurs plein de poussières mais protégés entre les murs de la pièce qui les hébergeait.
Aujourd’hui, le flux de données est plus conséquent et plus essentiel à l’entreprise que la sauvegarde de ses données pour travailler alors on a ouvert les portes pour faciliter les interactions avec les partenaires : fournisseurs, clients, prospects . De plus, la technologie évolue si vite que toutes les applications métiers utilisées aujourd’hui se vendent avec des mises à jours intégrées. On n’achète plus un produit fini mais un service en constante évolution!
Si certaines stars ont le ‘IT’ bag, pour les entreprises avoir sa propre infrastructure est ‘Has Been’…Alors on veut être ‘IN’, et être dans le cloud : tout est dématérialisé, ça semble magique et surtout FACILE. Tant mieux, me direz-vous, si l’informatique devient facile, on va pouvoir tout gérer nous-même, alors?
Comment choisir la meilleure solution pour vous en 3 critères :
- Le 1er critère dépend de vos compétences en interne pour savoir ce que vous pouvez gérer directement ou non
- Le 2nd critère dépend de la criticité de votre système d’information ? Avez-vous surtout besoin d’échanger des flux en permanence ? le stockage des données est-il votre priorité ?
- Le 3e critère est votre budget en tenant compte de votre système d’information actuel et du développement à venir de votre entreprise. Un audit peut permettre rapidement d’y voir clair et de faire un choix éclairé.
Le meilleur conseil est de vous entourer d’un bon spécialiste qui vous accompagnera dans le nuage et vous guidera dans ce monde virtuel. Externaliser son infrastructure pour la mettre dans le cloud ne s’improvise pas. Cela exige de s’associer avec des professionnels éclairés qui maîtrisent leur sujet! Ils sauront vous proposer le meilleur des solutions existantes compte-tenu de vos besoins mais aussi en tenant compte de la taille de votre structure. Les collaborateurs devront apprendre à travailler différemment en fonction des solutions choisies.
Le coût du système d’information s’évalue alors différemment. Hier on avait des amortissements et du matériel, aujourd’hui du service et des charges mensuelles ou bien même on pie à la consommation du service, c’est ce qu’on appelle le ‘pay as you go’. Cela semble alléchant, un peu comme avec une Autolib®, on paye à la durée d’utilisation du service, à peine a-t-on besoin de s’abonner au service au préalable. Mais comment alors évaluer ses dépenses et les budgéter ? En effet, plus question dans ce cas de laisser les opérations en fond de tâche, il faut penser à se déconnecter sous peine de voir sa facture augmenter sans commune mesurel
La solution ultime réside dans la capacité de votre partenaire à vous proposer un semble de solutions à la carte : les éléments critiques dans des serveurs virtualisés en data center avec liaison privée en fibre noire (si vous êtes à Paris) associés a du cloud public pour des besoins ponctuels qui ne méritent pas de construire une infrastructure spécifique ou bien pour avoir une puissance de calcul exceptionnellement importante pour une campagne commerciale.
En conclusion, les solutions seront de plus en plus hybrides, on prendra un serveur virtualisé d’un côté qui réalisera une mission spécifique et qu’on paiera le temps nécessaire sans savoir combien de machines travailleront derrière. Ce qui importera sera le temps nécessaire à l’obtention de l’information et la fiabilité d’accès à la donnée sera la norme et la règle.